Solennité du Saint Sacrement et Fête de la Paroisse

En ce dimanche 11 juin, la paroisse se rassemblait pour vivre deux grands évènements. Le premier : liturgique puisque l’Eglise célébrait la solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, et le second : la fête paroissiale.

« La communion au Saint Sacrement, Corps et Sang du Christ nous rappelle Dom Guillaume Jedrzejczak (cistercien, abbé du mont-des-Cats jusqu’en 2009), nous appelle à devenir un seul Corps. Ainsi, le mystère de l’eucharistie, n’est pas seulement le mystère du corps et du sang du Seigneur sous les espèces du pain et du vin, mais c’est aussi ce mystère de transformation qui fait de nous son Corps, qui fait de nous l’Eglise. »

La paroisse se réunissait donc en ce jour pour faire Eglise.

Les jeune ayant reçu depuis peu la première communion se retrouvaient avant la messe pour vivre un temps de mystagogie.

Dans l’exhortation apostolique post-synodale Sacramentum Caritatis, le pape Benoit XVI recommande « de s’assurer de l’accord profond des gestes et des paroles des fidèles avec leurs dispositions intérieures. » Car, poursuit-il, « si cela faisait défaut, nos célébrations, bien que vivantes, s’exposeraient à la dérive du ritualisme. C’est pourquoi il faut promouvoir une éducation de la foi eucharistique qui dispose les fidèles à vivre personnellement ce qu’ils célèbrent. » Dans ce texte, Benoit XVI donne trois éléments pour construire un temps de catéchèse mystagogique :

  • Interpréter les rites à la lumière de l’histoire du salut ;
  • Introduire au sens des signes contenus dans les rites ;
  • Montrer la signification des rites en relation avec la vie chrétienne dans toutes ses dimensions.

Puis nous nous retrouvions tous pour célébrer l’Eucharistie. Messe vivant animée par les jeunes qui à la sortie, partageaient avec nous leur joie par des chants et des danses.

Pour ceux qui le désiraient, la journée s’est poursuivie avec le verre de l’amitié, le repas partagé et des jeux.

Moment simple où nous avons pu expérimenter cette vie d’un corps qui désire grandir en fraternité.

Philippe Luciani