Paroisse Saint Pierre des Monts du MatinÉglise Catholique en Drôme

Dimanche 5 janvier, un peu plus d’une semaine après avoir célébré la Nativité de Notre Seigneur, nous voilà rassemblés avec les mages pour adorer notre Sauveur.

Personne en Israël n’avait saisi ce qui se tramait dans l’obscurité de cette crèche. Personne sauf peut-être les « pauvres d’Israël », ces bergers venus aux premières acclamations des anges. Personne sauf maintenant les mages, des hommes venus d’Orient, qui attestent par leur venue et leurs offrandes la grandeur de l’évènement. Ils savent eux que l’apparition de l’étoile réalise la promesse du don du Messie des Juifs. Ils savent décrypter les signes, Ils comprennent les Ecritures. Et par là même, ils donnent à cette promesse une dimension Universelle.

Cette fête de l’Epiphanie, nous fait rentrer dans la profondeur de l’amour et de la miséricorde de Dieu pour tout homme. Elle nous invite comme l’ont fait les mages, à réapprendre à relire les signes de Dieu, à réapprendre à entendre l’Évangile, à réapprendre au-delà même de ce que nous croyons savoir par cœur.

Le père Stéphane nous a redit dans son homélie, combien cette Tendresse de Dieu pour toutes les nations, doit nous pousser à l’annoncer comme une Bonne Nouvelle, non pas seulement en parole, mais aussi en actes. Devant cette Espérance des nations, qui est là dans cette crèche, sous les traits d’un enfant, devant cette Espérance que nous recevons sous la forme du pain et qui vient illuminer l’obscurité de notre propre crèche humaine, venons comme les mages déposer tout ce que nous sommes, nos joies comme nos fardeaux, et ainsi nous pourrons témoigner des merveilles de Dieu pour tous les vivants.