Dimanche 15 Septembre: Notre paroisse se retrouve autour de la Bienheureuse Béatrix

Comme chaque année en septembre, notre paroisse quitte la plaine pour se retrouver sur ce monticule qui domine l’Isère où se dresse fièrement le sanctuaire dédié à la Bienheureuse Béatrix.

Les pèlerins du jour sont arrivés en ce lieu: soit en voiture, soit pour les plus courageux 6 km à pied en partant de Meymans,  (ils étaient 24, enfants et adultes) , d’autres encore avaient choisis le vélo. A leur arrivée chacun fut accueilli et put se désaltérer avec quelques boissons préparées par l’équipe des »Tisseurs de liens ». Dans ce temps de l’accueil, ce qui me marqua le plus, c’est la joie qui sortait des cœurs pour se lire sur les visages.      Il y en a un pour qui cette joie devait être encore plus grande, c’est celle du Père Cyprien qui demeurant depuis quelques mois à l’EHPAD de Bésayes avait pu être des nôtres.

Après l’accueil, ce fut le temps de la messe, ce temps où se rassemble dans une même prière, ce que nous sommes et ceux que nous portons. Temps Eucharistique, c’est à dire temps d’action de grâce pour Celui qui est au coeur de notre vie, au coeur de notre monde et au coeur de l’Église, et cela malgré (ou à cause) de notre pêché, de la violence de notre monde et des affaires qui secouent notre Église. Un Dieu à l’amour infini. L’Évangile de ce jour, proclamé par le Père Cyprien, était là pour nous en convaincre, ou pour nous le rappeler. Un Dieu qui ne baisse jamais les bras! Comme ce berger qui va à la recherche de la brebis perdue ou cette femme qui fouille sa maison de fond en comble jusqu’à retrouver la pièce égarée. Et que disent-ils chacun lorsque leur bien est enfin retrouvé: « Réjouissez-vous avec moi car je l’ai retrouvé » et de conclure: » Il y a plus de joie au ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour des justes qui n’ont pas besoin de conversion ». Cette joie promise, le Père des deux fils dans la suite de cet Évangile, Notre Père, nous la rend encore plus explicite, lorsqu’il dit à chacun: » Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait festoyer et se réjouir; car ton frère que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé! ». Dans son homélie, le Père Stéphane développa tout cela en remerciant chacun d’être là ce jour, qu’il soit fils prodigue ou fils ainé. La fin de la messe fut marquée par une bénédiction solennelle sur les enfants et les éducateurs présents à cette messe.

Puis vint le temps des agapes, le repas partagé, et quelques activités dans l’après-midi. A cette occasion, Guillaume après la trompette nous fit découvrir un bel instrument, tant par sa facture, que par les mélodies: Le Cor des Alpes.

Merci à chacun pour cette belle journée! A la communauté Bienheureuse Béatrix pour la préparation et l’intendance, à la chorale pour l’ animation de la messe, aux Pères Stéphane et Cyprien, et à chacun de vous présents sur cette montagne… On aurait bien aimer planter la tente, mais Dieu nous attend en bas pour continuer à travailler son champ.

Philippe Luciani