Paroisse Saint Pierre des Monts du MatinIntérieur de l’église de Bésayes
Les vitraux sont l’œuvre du maître verrier Thomas de Valence. Ils furent posés en 1955. Le Christ y occupe la première place…
1 – Les vitraux de l’abside
Le vitrail rond central représente Jésus-agneau. 
Autour de sa tête, l’auréole est marquée d’une croix. Une coupe recueille le sang précieux qui coule de la plaie de sa poitrine. Tout autour, deux inscriptions latines : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » et « prends pitié de nous »
A gauche, Saint Étienne, patron de la paroisse, portant les pains qu’il est chargé de distribuer
A droite, Saint Paul, dont la conversion est liée au martyre d’Étienne. Il porte un glaive, symbole de la Parole de Dieu, qui tranche parce qu’elle est vraie. Sur son livre, la croix et deux lettres grecques symbolisant le mot Christ.
2 – Au mur sud du chœur en haut du vitrail, c’est une représentation de la Trinité, circulation d’amour et de vie entre Père, Fils et Esprit :
la colombe représente l’esprit Saint
l’agneau représente le Christ
la main représente le Père.
Dans le reste du vitrail, on trouve les symboles figurant traditionnellement les quatre évangélistes :
Matthieu ou l’Homme (en haut)
Marc ou le Lion (à gauche)
Luc ou le Taureau (à droite)
Jean ou l’aigle (en bas)
On remarquera l’auréole des quatre évangélistes, même symbolisés par des animaux.
3 – Au dessus de la porte coté sud, ce petit vitrail répond à celui de l’abside « Jésus agneau ». 
Jésus nouveau-né dans sa crèche, entouré de l’âne et du bœuf. Dans une corbeille à droite, les présents des bergers. Les trois couronnes sont celles des rois mages que l’étoile a guidés jusqu’à Jésus. Posées à terre, elles rappellent que Jésus, même enfant, est au dessus de tous les rois.
4 – les trois vitraux du bas côté sud correspondent à trois mystérieux aspects de la vie du Christ : mystère de joie, de douleur et de gloire.
Mystères joyeux : ceux de l’enfance 
Le vitrail de gauche nous montre la présentation de Jésus au temple. La tradition juive demandait à tous les parents d’un fils premier-né de présenter leur enfant au temple, le quarantième jour après sa naissance et d’offrir deux petites colombes. On reconnaît Marie portant son enfant, le prêtre du temple et Joseph apportant l’offrande traditionnelle.
Mystères douloureux : celui de la mort 
Le vitrail central représente une Piéta, c’est-à-dire Marie portant le cadavre de son Fils. On remarquera comme l’auréole de Jésus, aux couleurs lumineuses, tranche sur la grisaille, comme pour rappeler que l’espérance n’est pas morte, quelles que soient les apparences.
Mystères glorieux : la résurrection des morts 
Le vitrail de droite représente l’Assomption. La doctrine chrétienne enseigne que le corps de Marie ne s’est pas décomposé après sa mort, et qu’il a été d’emblée transfiguré en ce corps de lumière qui sera le nôtre à la fin des temps. La fête de l’Assomption, le 15 Août rappelle ce mystère. Le vitrail exprime cela naïvement en montrant des anges conduisant Marie vers le ciel.
5 – Les vitraux jumeaux du mur ouest représentent le martyr de Saint Étienne sous les yeux du futur Saint Paul. 
Sur le vitrail de gauche, Étienne prie pour ceux qui lui jettent des pierres. Mais sa main immense et disproportionnée, déborde sur le vitrail de droite jusqu’à rencontrer Paul qui n’a pas encore d’auréole ! Des rayons de lumière venant du ciel s’approchent pourtant déjà de lui…
6 – Les deux vitraux du mur nord nous montrent deux scènes de l’enfance de Jésus. 
A gauche, à Nazareth, Jésus apprend avec son père le travail du bois, sous le regard de Marie qui file la laine. 
A droite, représentation d’une scène évoquée dans l’Évangile de Saint Luc : Marie et Joseph, après avoir cherché Jésus pendant trois jours, le retrouvent au temple, écoutant les « docteurs » et les interrogeant. Ces savants sont émerveillés de son intelligence.